Néophytes envahissantes : ces plantes qu’il ne faut plus planter

Le canton de Vaud renforce les moyens de lutte contre une sélection de plantes néfastes pour la biodiversité.

Depuis cet été, le canton de Vaud s’est doté de nouveaux articles de loi – art. 37 Loi sur la protection du patrimoine naturel et paysager LPrPNP – ainsi que d’un nouveau règlement – règlement d'application de la loi sur la protection du patrimoine naturel et paysager RLPrPNP –, qui recensent les néophytes envahissantes interdites à la vente et à la plantation, ainsi que celles dont toute utilisation dans l’environnement est désormais proscrite.

Parmi les espèces désormais interdites à la vente et à la plantation figurent des plantes bien connues des jardins ornementaux, comme le Lupin à cinq folioles, la Vergerette annuelle, la Vigne vierge commune (à cinq folioles), ainsi que le Laurier-cerise, plus connu sous le nom de laurelle.

Pour d’autres espèces particulièrement problématiques, telles que la Berce du Caucase, l’Impatiente glanduleuse, l’Ailante glanduleux et les ambroisies, toute action volontaire à l’extérieur d’un milieu confiné est dorénavant interdite. Cela inclut non seulement la plantation, mais aussi l’entretien et toute tentative de régulation hors cadre autorisé.

Le détail des espèces concernées est disponible en annexe 5 du nouveau règlement cantonal d'application de la loi sur la protection du patrimoine naturel et paysager (RLPrPNP). Toute infraction à ces interdictions est passible d’une amende d’ordre.

Ces mesures visent à limiter la propagation des plantes exotiques envahissantes, identifiées comme l’un des principaux facteurs de perte de biodiversité. Leur présence peut également nuire à la santé publique, impacter l’économie, endommager les infrastructures ou encore représenter un danger pour la sécurité.