Hirondelles, chauves-souris et martinets

Appel à observation

Suggestions

Collaborez au recensement des hirondelles, martinets et chauves-souris

Nichant sur les bâtiments, les hirondelles, martinets et chauves-souris dépendent directement de notre bienveillance. Or, si ces chorégraphes de l’air font la joie de certains, leurs populations régressent depuis plusieurs décennies.

En 2024, les communes de Veytaux et Villeneuve, en collaboration avec le Parc naturel régional Gruyère Pays-d’Enhaut, invite les habitants de ces communes à signaler la présence des hirondelles (de fenêtre et rustiques), de martinets et de chauves-souris qui nichent chez eux.

Avez-vous remarqué des nids d’hirondelles sous votre avant-toit, des martinets partant de votre toit ou une chauve-souris derrière un volet ? N’hésitez pas à communiquer ces données au Parc Gruyère Pays-d’Enhaut !

Les données à transmettre :

  • le lieu de nidification (adresse exacte) et l’espèce concernée (hirondelle / martinet / chauve-souris),
  • le nombre de nids ou de cavités présents / occupés,
  • le nom et les coordonnées de l’observateur.

Ces informations peuvent être transmises jusqu’au 15 juillet à nature@gruyerepaysdenhaut.ch ou au 026 924 76 93. Le Parc Gruyère Pays-d’Enhaut se tient à disposition pour toute question.

Comment reconnaître ces espèces ?

hirondelle de fenêtre

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Comme son nom l’indique, l’Hirondelle de fenêtre construit son nid sur les façades des maisons. Accroché sous l’avant-toit, le nid est constitué de petites boulettes de boue assemblées par leur salive. Se nourrissant de toute sortes d’insectes volants (mouches, moucherons, moustiques, etc), l’hirondelle était d’ordinaire très appréciée dans les lieux où elle nichait. Cependant, l'accumulation de fientes sous les nids conduit parfois à des destructions de nids. Il suffit pourtant de poser une planchette sous les nids pour remédier à cet inconvénient.

hirondelle rustique

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Aussi appelée hirondelle de cheminée, l’Hirondelle rustique quant à elle, niche plutôt à l’intérieur des fermes, des écuries et des granges. Elle se distingue de sa cousine par sa longue queue de pie et sa gorge rouge brique. De même que l’hirondelle de fenêtre, les populations d’hirondelles rustiques ont beaucoup décliné. La disparition des insectes dont elle se nourrit est une des causes de leur déclin, mais c’est aussi la transformation des bâtiments et la condamnation des ouvertures qui rendent son installation plus difficile.

Martinet noir

Martinet noir - libre de droit-855x855

Le Martinet noir est un peu plus grand que l’hirondelle. Taillé pour voler, ses longues ailes effilées lui donnent une allure de boomerang. En vol, il peut atteindre des vitesses de 200km/h ce qui fait de lui l’un des animaux les plus rapides de la planète. Il niche essentiellement dans les toits des vieux édifices (églises, maisons) ou dans des anfractuosités de mur. Leur nid n’est pas visible et ils ne produisent pas de salissures car les parents évacuent les déjections au loin.

Le Martinet noir souffre également de la transformation des bâtiments, leurs trous de vol étant souvent obstrués lors de rénovations. La pose de nichoirs à martinets peut compenser la perte des sites de nidification existants.

Chauve-souris

Chauves-souris 2 ©Marc Bastardot-2888x2888

Une bonne partie des espèces suisses de chauves-souris vivent dans les bâtiments où elles cohabitent avec l’homme depuis des millénaires. Elles ne se nourrissent que d’insectes, hibernent tout l’hiver et se réveillent au printemps. L’été, les femelles se regroupent dans des lieux chauds et abrités, dans un caisson de store, derrière un volet ou dans un grenier. Elles y donnent naissance à leur unique petit qui prendra son envol six à huit semaines plus tard. Après l’avoir élevé, elles repartent généralement à l’automne pour se reproduire et s’installer dans leur site d’hibernation.

La situation de la plupart des espèces de Suisse est préoccupante. La nette diminution des chauves-souris est due à trois facteurs : la disparition des insectes, la destruction des habitats et la destruction des gîtes de reproduction lors des rénovations de bâtiments.