Chaque année, le Parc s'arrête sur l’une ou l’autre espèce issue de cette liste et propose une série d'actions en lien direct.
Le lézard agile
Le lézard agile a été choisi comme espèce cible du Parc pour 2022 et 2023, une bonne occasion de (re)découvrir cette espèce menacée, d’étudier sa situation sur le territoire du Parc et de mettre en place des mesures pour préserver ses habitats de prédilection et ses populations.
Le lézard agile – aussi appelé lézard des souches – est l’un des quatre reptiles indigènes appartenant à la famille des lézards vrais en Suisse. Au début du printemps, le lézard agile sort de l’hivernage. Vers la fin du mois d’avril, en période de reproduction, le mâle se pare de ses plus belles couleurs : une teinte verte sur la tête, les flancs et les pattes. Cette coloration rappelle celle du lézard vert, le plus grand lézard de Suisse, à qui il succède en taille. À la différence du lézard vert, le mâle perd ses couleurs extravagantes à la fin de l’été et se confond avec les femelles et les juvéniles, plus discrets avec leurs teintes brunes ou beiges. Il se distingue toutefois des autres espèces par ses ocelles, des cercles clairs avec une bordure foncée bien visibles sur leurs flancs.
Pour partir à la rencontre du lézard agile, rien de mieux qu’une balade en fin de matinée. Préférant les milieux secs et les friches, il est également présent dans de nombreux habitats offrant à la fois des cachettes et des emplacements dégagés ou à la végétation clairsemée pour ses bains de soleil. En effet, comme chez l’ensemble des reptiles, sa température corporelle varie avec celle de son environnement ; il apprécie donc les conditions ni trop chaudes ni trop froides.
Photo : ©Andreas Meyer
Vous souhaitez en apprendre plus sur le lézard agile et sur les mesures à mettre en place pour favoriser sa présence? Voici quelques bonnes pratiques et informations rassemblées sur un flyer édité par le Parc.
Le rougequeue à front blanc
En 2020-21, c'est le rougequeue à front blanc qui a été choisi comme espèce cible du Parc. Afin de mieux connaître sa répartition dans le Parc, un inventaire participatif a été réalisé au printemps 2020 par 20 ornithologues passionnés dans les 31 villages du Parc. Cet inventaire a permis d'identifier 24 territoires dans 10 localités.
Photo : ©Claudia Hischenhuber
A la différence de son proche cousin le rougequeue noir, le rougequeue à front blanc se reconnaît, en plus de sa queue rouge, à la visière blanche sur la tête du mâle. Son chant est également très spécifique et est l’un des premiers que l’on peut entendre au petit matin. Les femelles sont plus difficilement différenciables entre les deux espèces.
Cet oiseau insectivore est un migrateur transsaharien qui revient chez nous chaque début de printemps pour nicher. Dépendant des vergers et des forêts, le rougequeue à front blanc se retrouve souvent en milieu urbain et construit son nid dans une cavité, de préférence dans un arbre, mais il adopte volontiers les nichoirs artificiels en mieux bâtis. Aujourd’hui, menacé par sa perte d’habitats naturels et l’utilisation d’insecticides qui limite l’abondance de sa nourriture, le Rougequeue à front blanc se fait rare.
Une fois que les territoires du rougequeue à front blanc seront connus, des mesures pourront être proposées pour favoriser l’oiseau :
- Préservation des arbres à cavités pour la nidification (essentiellement les vergers)
- Préservation des grands arbres 20-30 mètres
- Plantation d’arbres et de buissons indigènes
- Pose de nichoirs adaptés, voir ci-dessous
- Alternance d’herbe haute fleurie (source de nourriture en insectes) et de gazon pour que l’oiseau puisse se poser et se nourrir
- Signature de la charte des jardins pour une utilisation extensive de son jardin.
Résultats par zone de l'identification du rougequeue à front blanc dans le Parc
Vous souhaitez donner un coup de pouce au rougequeue à front blanc? Si vous habitez l'une des zones où il a été aperçu, le Parc se tient à votre disposition pour tout conseil sur le choix et la pose d'un nichoir adapté à ce bel oiseau. Vous pouvez vous annoncer au 026 924 76 93 ou à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
Les hirondelles des fenêtres
Pour pallier au problème des salissures de façades dues aux hirondelles de fenêtres, le Parc propose la pose de planchettes en bois en dessous des nids. Des nids artificiels viennent renforcer les colonies existantes.
Victimes du manque de tolérance des propriétaires de maison, les populations d’hirondelles de fenêtre diminuent chaque année. La Station ornithologique montre l’index à la baisse en Suisse pour cette migratrice au long court, annonciatrice du printemps.
Pour résoudre ce problème, le Parc propose chaque année dans une commune du Parc, la pose gratuite de planchettes en bois au-dessous des nids.
La maison de commune ainsi que les écoles de Grandvillard et de Charmey font figure de proue avec leur planchette en bois local et les dizaines de nids d’où émergent les petites têtes noir bleutées de jeunes hirondelles en été. Le ballet aérien des hirondelles apporte de la vie aux villages.
Si vous souhaitez vous aussi de l’aide pour la pose d’une planchette ou pour renforcer une colonie existante proche de chez vous (min. 200 m) par la pose de nids artificiels, contactez-nous (026 924 76 93), nous serons heureux de vous soutenir dans votre démarche ou de vous conseiller.
Espèces cibles du Parc
Le document de Parc ci-dessous indique toutes les espèces cibles recensées sur le territoire du Parc.
Milieux naturels
Le Parc a réalisé différents documents concernant la préservations des milieux naturels.
Plantes envahissantes et Liste noire
Gestion des plantes exotiques envahissantes dans le canton de Vaud