De l'herbe à l'assiette : l'entretien des parcelles
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Au cours de la belle saison, les agriculteurs doivent consacrer du temps à l’entretien de leurs parcelles, que ce soit par l’essartage, la lutte contre des plantes exotiques envahissantes ou encore contre les plantes indésirables comme le chardon des champs.
L’entretien des parcelles fait partie de la multitude de tâches que les agriculteurs doivent réaliser au cours de la belle saison. Le territoire du Parc se situant entièrement en zone de montagne, la forêt avoisine très souvent les parcelles agricoles, les rendant particulièrement sensibles à l’embuissonnement, c’est-à-dire la prolifération de buissons ou de petits sapins amenant au retour de la forêt si aucune intervention n’y est réalisée. Les agriculteurs consacrent alors beaucoup de temps et d’énergie à lutter contre cette avancée problématique de la forêt. L’essartage se fait souvent dans des parcelles difficiles d’accès et pentues, afin de maintenir la production d’herbage, essentielle au système pastoral.
En plus de l’essartage, les exploitants ont l’obligation, selon l’ordonnance sur les paiements directs (OPD) de lutter contre certaines plantes qui ont tendance à prendre le dessus et à envahir les parcelles. C’est le cas par exemple des rumex à feuilles obtuses (appelées plus couramment lampées), des chardons des champs, des séneçons (toxiques pour le bétail) ou encore de toutes les plantes exotiques envahissantes (Renouée du Japon, Berce du Caucase, solidages, etc.). Si lors d’un contrôle effectué par les services cantonaux, il est estimé que ces plantes indésirables sont présentes en trop grande quantité sur une parcelle, l’agriculteur risque d’avoir une pénalité induisant une réduction de ses paiements directs.
Afin d’aider et de soutenir tout le travail accompli par les exploitants, chaque personne s’occupant d’un jardin peut veiller à ce qu’il ne soit pas envahi par ces plantes, en particulier par le Séneçon Jacobée et par les plantes exotiques envahissantes. Le Parc propose d’ailleurs d’échanger celles-ci contre des plantes indigènes favorisant la biodiversité. Informations à nature (at) gruyerepaydenhaut.ch.
Selon OPD :
Art. 32 Lutte contre les plantes posant des problèmes et utilisation de produits phytosanitaires
1 Il convient de lutter contre les plantes posant des problèmes comme le rumex, le chardon des champs, le vératre blanc, le séneçon jacobée et le séneçon des Alpes; il y a lieu notamment d’en empêcher la propagation.
2 Les herbicides peuvent être utilisés pour le traitement plante par plante pour autant que leur utilisation ne soit pas interdite ou restreinte. Le traitement de surfaces ne peut être effectué qu’avec l’autorisation du service cantonal compétent et dans le cadre d’un plan d’assainissement.